A LA RECHERCHE D'UNE VIE MEILLEURE

Bon, Dédé ne m'en veux pas mais j'avais vraiment pas d'inspi' pour le titre xP Alors c'est un texte que je devais écrire pour mon cours de français et dont j'ai demandé l'avis de Dédé avant de me taper la réécriture pour être sûre que ce ne soit pas trop merdique. Et comme ça lui aurait fait plaisir que je le poste sur son forum et bien le voici.





Assise sur un banc, agrippant ses bras autour de ses jambes repliées contre sa poitrine comme si sa vie en dépendait, Allie pleurait toutes les larmes de son corps. Les passagers qui montaient et descendaient des trains la regardaient comme si la folie s’était emparée d’elle. Elle avait passé sa nuit à se tourmenter, assise là, sur ce banc, et c’est avec un réel plaisir qu’elle se dirigea vers le restaurant de la gare en hoquetant et séchant les larmes qui continuaient de couler le long de ses joues. Elle commanda un chocolat chaud avec un croissant et s’assit à l’une des nombreuses tables vides qu’offrait la terrasse. Le soleil venait à peine de se lever et la plupart des gens qui venaient prendre le train à cette heure-ci, étaient, en tout cas, pour la plupart d’entre eux très pressés, ou alors, avaient pris la peine de petit déjeuner chez eux. Une fois son petit déjeuner engloutit et le serveur payé, Allie alla faire un tour aux toilettes. La fille qu’elle vit dans la glace la fit grimacer. Elle avait d’énormes cernes violettes sous les yeux et était aussi pâle qu’un cadavre. Elle se passa un peu d’eau sur le visage et sortit. De retour sur son banc, les tourments qui la tracassaient quelques minutes plus tôt revinrent la hanter comme si elle ne les avait jamais quittés. Elle n’avait jamais connu son père et avait toujours vécu seule avec sa mère. Ce dernier l’ayant quitté car il n’était pas près à avoir un enfant. Mais depuis deux ans, sa vie avait complètement changée. Sa mère s’était remariée et dès lors, sa vie était devenue un véritable cauchemar. Son beau-père les avait ruinées pour son second amour, l’alcool. Et ils furent expulsés de leur appartement pour non paiement de loyer. Heureusement ils retrouvèrent très rapidement un nouveau logement. Certes, beaucoup moins glorieux que le précédent -pour ne pas dire qu’en réalité, c’était un vrai trou à rat !- mais au moins ils étaient à l’abri du froid et des intempéries. Mais ce n’était que le début. Quelques mois plus tard, il disparu de la maison pendant plusieurs jours. Et lorsqu’il revint, la mère d’Allie voulue lui passer un savon, lui expliquant qu’elle s’était inquiétée pour lui. Et ce soir là fut le premier d’une longue série de soirées semblables les unes aux autres. Il la frappa. Encore et encore, sans qu’elle ne dise quoi que ce soit au risque de se prendre un autre coup. Allie le détestait. Mais elle se savait à l’abri. Elle savait qu’il se contrefichait de sa présence. Tout du moins c’est ce qu’elle croyait. La vielle au soir, sa mère s’était absentée. Cela faisait une semaine qu’elle avait trouvé un travail de nuit pour arrondir leur fin de mois. Allie sortait de la salle de bain une serviette enroulée autour d’elle pour cacher les parties intimes de son corps lorsqu’elle tomba nez à nez sur son beau-père dans le couloir. Celui-ci avait encore dû s’imbiber d’alcool car il n’avait pas l’air d’aller très bien. Allie s’empressa de se réfugier dans sa chambre se dépêchant de refermer la porte derrière elle. Mais c’était déjà trop tard. Son beau-père venait de faire irruption à l’intérieur de sa chambre l’attrapant par le bras. Il lui arracha sa serviette de bain et l’envoya valser sur le lit. Lorsqu’il se précipita sur elle, elle se saisit de la lampe de chevet et le frappa de toutes ses forces à la tête. Inerte, le corps de son beau-père était étalé sur le sol et un liquide pourpre commençait à s’en échapper. Une énorme plaie béante lui déformait la moitié du crâne. Prise de panique, Allie s’empara de son sac de voyage, y engouffra le plus de vêtements de rechange possible, ainsi que toute ses économies -tout du moins le peu qu’elle en avait-, s’habilla en toute hâte et s’enfuie de chez elle sans se donner la peine de refermer la porte derrière elle. Et la voilà, assise sur ce banc. Allie regarda l’heure sur la grande horloge murale de la gare. 10h30. Sa mère devait déjà s’être aperçue de la mort de son défunt mari et avoir appelé la police. Il ne lui restait plus beaucoup de temps. Allie se dirigea vers le guichetier et acheta un billet pour le premier train en partance. Une fois dans le wagon, elle s’assit en face d’une jeune fille qui devait avoir à peu près son âge. Elle fut frappée par leur ressemblance. Le même teint blafard, le même regard perdu et remplit de frayeur. Ni elle, ni sa voisine de wagon ne savait où se train les mènerait. Mais ce dont elles étaient sûres, c’est qu’il ne pouvait les guider que vers une vie meilleure…

Rhaaa, c'est quoi ce titre cacahuètique ???????????????

Le texte est magnifiquement superbe, mais le titre est ridiculeusement merdique. (cacahuète !)

Pardon pour le langage, je vais me coucher.

Je le trouve chouette, la lecture est fluide. J'aime particulièrement la fin. =)
Malheureusement quelques répétitions et une ou deux tournures de phrase bizarrer mais si on voulaient faire des textes parfaits, faudrait les relirent 30 fois -_-'
graou change le titreuh XD

[ze relis]

"la plupart des gens qui venaient prendre le train à cette heure-ci, étaient, en tout cas, pour la plupart d’entre eux " répétition.

"comme si elle ne les avait jamais quittés." là en fait j'avais pas compris la phrase XD
parce que dans ma tête, c'était les tourments qui ne l'avaient jamais quittée. du coup ça donnait : comme s'ils ne l'avaient jamais quittée.
mais j'ai rien dit ^^.

"sa vie avait complètement changée. Sa mère s’était remariée et dès lors, sa vie était devenue un véritable cauchemard" ça après ça dépent de chacun, mais moi je remarque toujours ce genre de choses, je trouve que ça alourdit le texte ces petites répétitions - mais j'en fais constemment aussi XD

"Et lorsqu’il revint, la mère d’Allie voulue lui passer un savon, lui expliquant qu’elle s’était inquiétée pour lui. Et ce soir là fut le premier " pareil.

"nez à nez sur son beau père" je me trompe surement mais il me semblait que c'était une expression figée et que l'on disait "avec".

"Une énorme plaie béante" pléonasmeuh. En fait nan, ça dépend. béante signifie largement ouverte. Alors ça pourrait être une énorme plaie largement ouverte. Et ça peut être un pléonasme comme cela peut ne pas en être un. Bref, je chipote mais ça m'a ralentit dans le texte ^^

"tout du moins le peu qu’elle en avait" graou il y'a quelque chose qui cloche, mais quoi? "qu'elle en avait" peut être?

"s’enfuie de chez elle sans se donner la peine de refermer la porte derrière elle" répétition ^^

"Et la voilà, assise sur ce banc. Allie regarda l’heure " le genre de fautes que je fais constemment : changer le temps des verbes.

"la mort de son défunt mari" si je change le vocabulaire mais que je garde le sens ça donne : la mort de son mari mort. pléonasme. Et perso je trouve que ça alourdi la phrase.

Voilà voilà, tu m'a demandé de détailler, je l'ai fait de façon conscienscieuse (<- pb d'orthographe XD)
Ne t'inquiètes pas, je ne te jète pas la pierre et je ne fais pas ça pour te remabarer, juste pour te montrer ce que personellement je trouve à reprocher. Mais j'aime beaucoup ton texte,c'est juste une question de fluiditée dans la lecture =)

J'aime beaucoup

Citation :

Margoleptique a dit :
"Et la voilà, assise sur ce banc. Allie regarda l’heure " le genre de fautes que je fais constemment : changer le temps des verbes.

Pas compris la faute... sinon, pour le reste, je suis assez d'accord, mais ça ne m'a pas du tout empêché de lire sans m'en rendre compte, comparé à d'autres textes...



Pour le titre, je ne propose rien du tout, comme mes idées sont toujours ou presques nulles... En tous cas, change le pour le passer à ta prof de français.


Tu pourrais poster la photo avec laquelle tu as écrit ?