Biographie:Fin des années 90. On est à Drummondville, en plein cœur du Québec. Depuis Seattle, le grunge résonne aux quatre coins de la ville. De près ou de loin, tous les jeunes musiciens sont touchés par ses ondes de choc. Et c'est dans ce contexte que Kaïn verra le jour.
C'est à cette époque que se rencontrent quatre gars issus d'horizons musicaux différents, parfois même aux antipodes, mais qui vibrent au même diapason. Point commun : une solide expérience de la scène, chacun ayant joué dans différents groupes. Kaïn est né.
Au début, le groupe expérimente. C'est un laboratoire où les idées bouillonnent, où les musiques fusionnent. Chacun met à contribution ses influences. Le chanteur et guitariste Steve Veilleux a grandi dans une « famille western », mais a côtoyé aussi la musique de Nirvana, Ben Harper et Blue Rodeo. Le guitariste Pasco a fait ses classes en écoutant Black Sabbath tandis que son confrère Patrick Lemieux est allé à l'école du blues et du jazz. Quant au batteur Yannick Blanchette, il a joué durant dix ans dans un band de Death Metal. Au tournant du siècle, Kaïn s'apparente aux Nations-Unies. Par le biais de cette recherche musicale doublée du désir d'innover, Kaïn allait bientôt trouver sa voie.
Le déclic se produit lorsque Steve soumet ses propres compositions aux autres membres du groupe. C'est autour de paroles à portée universelle et de mélodies rassembleuses que se définit, tout naturellement, l'identité musicale du groupe. Émerge alors un rock'n'folk propre à Kaïn.
En 2001, le groupe participe au concours Francouvertes. Leur première prestation à Montréal est couronnée de succès et Kaïn atteint l'étape des demi-finales. Mieux encore, cette même année, ils remportent le Festibel, ce qui leur vaut, en janvier 2002, de s'envoler en France à l'invitation du Festival des Radios Leaders.
Au cours des mois qui suivent, le groupe commence à récolter les fruits de son travail. Au Festival international de la chanson de Granby, Kaïn se démarque. On lui décerne le prix de la Meilleure présence sur scène. Et comme un irrépressible coup de cœur, Radio-Canada lui remet le prix Bandeapart.fm. La formation jouit de la reconnaissance du milieu et élargit son public. La rumeur Kaïn se propage.
Cette même année, le groupe joue de plus en plus et développe une cohésion béton. On les invite à jouer en première partie des Respectables, Michel Pagliaro, Plume, Yelo Molo, La Chicane... D'une scène à une autre le nom de Kaïn circule.
En 2003, Kaïn signe une entente avec Passeport. À l'automne parait « Parle-moi d'toi », un premier simple qui témoigne de toute l'originalité rock'n'folk du groupe. Une créativité qu'on savoure sur chaque note de « Pop Culture ».
Plusieurs vidéos: ici
Avis personnel:Moi j'aime beaucoup leur style et surtout leur textes... Après à vous de donner votre avis ^^ Xp